dimanche 26 février 2012

Les partenaires du projet

Karavan Bordelaise

Cette association étudiante de solidarité internationale et de solidarité locale, est notre principale partenaire dans le soutien et le développement de notre projet.

Créée en 2002 par des étudiants en Médecine de l'université Bordeaux 2, elle s'est progressivement ouverte à tous les étudiants faisant parti de cursus médicaux et paramédicaux. Son local est situé à l'université de médecine, (à Carreire), mais de nombreux membres sont étudiants sur le site de la victoire. 

L'association a pour but de favoriser les relations internationales dont la mobilité des étudiants, l'accueil des étudiants étrangers, ainsi que la préparation de projets de solidarité internationale et locale. Tout cela se fait en coopération avec les étudiants de Bordeaux 2, université Victor Segalen et le monde associatif.

De plus, Karavan se compose de plusieurs pôles d'actions: la solidarité locale, les soirées erasmus, l'éducation au développement et à la solidarité internationale (EADSI), ainsi que la solidarité internationale.

Depuis 2009, tous les projets de solidarité internationale de Karavan ont obligation de suivre une formation d'accompagnement aux projets, comme celle proposée par l'association Cool'eurs du Monde. http://karavan.populus.org/



Cool'eurs du monde :
L’association Cool’eurs est une association de jeunesse, d'éducation populaire, et de solidarité internationale.

Son objectif est d'accompagner tout types de projets portés par des jeunes ou des structures agissant en direction de la jeunesse et de façon à ce que chacun puisse prendre conscience de sa place et de ses responsabilités dans le monde qui l'entoure, accéder à une plus grande connaissance, et à l'action citoyenne.

Régulièrement, des temps de rencontre sont donc prévus afin d'être soutenu et accompagné dans le montage de notre projet. C'est l'occasion de faire un point sur son avancement, d'apprendre à monter un dossier,  à s'auto-financer... http://cooleursdumonde.org/



Le RADSI (Réseau Aquitain pour le Développement et la Solidarité Internationale)

Il 4 grandes missions : 
  • Développer les services entre association dés départements d’aquitaines.
  • Participer à la promotion d’un développement durable particulièrement en milieu scolaire et universitaire.
  • Représenter les ONG auprès des institutions et collectivités territoriales régionales et locales
  • Mutualiser les occasions de rencontre avec les partenaires du Sud.

    Les dynamiques du RADSI sont :

  • L’engagement : « Une association, une activité » : Chaque association adhérente s’engage à participer à hauteur de cinq jours de temps bénévoles aux activités du réseau.
  • Le partage d’expériences : Il s’appuie sur les pratiques et les connaissances des associations adhérentes et nourrit les projets et les actions solidaires de ses membres.
  • Le relais d’information : Collecte et diffusion de l’information utile à la réflexion, la conception et la réalisation de projets de développement.
  • La communication : Auprès des Institutions régionales et locales, du monde associatif, et par l’intermédiaire de projets éducatifs auprès des scolaires

En contact avec le RADSI par l’intermédiaire de notre formation avec Cool’eurs du monde, le RADSI nous soutien dans la restitution du projet. Ainsi, nous avons suivit trois journées de formation pour apprendre à créer un carnet de voyage et maîtriser les techniques de base du street-art. http://www.radsi.org/

Naissance du projet

Le projet Pérou est naît en 2008, créé par un groupe d'étudiants d'horizons variés (architecture, design, médecine, vétérinaire, biologie...) Ce projet avait pour optique l'apport de soutien humain et matériel, (médicaments, échographe, matériel chirurgical) aux populations locales, tout en préservant l'apport inestimable de l'échange interculturel. En juillet 2009, grâce au contact établi avec un médecin Péruvien, le docteur Juan Troya Santos, les étudiants se sont ainsi rendu dans un centre de soin à Chirinos.

En 2010, une nouvelle équipe d'étudiants motivés reprennent en main le projet. Cette fois ci,  quatre sont en psychomotricité et une en médecine. Toujours en partenariat avec le médecin Péruvien, ils partent alors dans un centre d'enfants en difficulté sociale à Tumbes, (au nord du Pérou) où leurs actions se concentrent particulièrement sur le lien parent/enfant par l'intermédiaire de médiations comme l'art plastique, et le dessin. L'échange interculturel reste un point essentiel du projet.

En 2011, huit nouveaux étudiants en psychomotricité poursuivent le projet à Tumbes, dans le même centre accueillant des enfants de 1 à 6 ans issus d'un milieu défavorisé. Au programme: des ateliers parents-enfants, des ateliers art plastique, expression corporelle, peinture... et l'indissociable échange culturel par l'intermédiaire de la musique, des danses et des jeux...


En 2012, suite à la restitution du projet 2011, nous reprenons le flambeau. Après discussion avec les protagonistes du projet passé, et mûre réflexion, nous décidons de ne pas retourner dans la même école. En effet, depuis deux ans que cette école bénéficiait d’une aide de solidarité internationale et fort de sa médiatisation au Pérou, le projet a permis d’aboutir à des financements de l’état péruvien. D’un commun accord, nous décidons donc de changer de cap pour nous rendre dans une école d’une région plus précaire.


Qu'est-ce que la psychomotricité ?

Il ne vous a pas échappé que nous suivons toutes les cinq une formation professionnelle identique: la psychomotricité. PSYCHO-QUOI?? pas de panique, on vous dit tout!

La psychomotricité s’intéresse à la manière dont le sujet investit son corps. Le père fondateur, Julian de Ajuriaguerra, l'avait définit ainsi: "Technique, qui par le truchement du corps et du mouvement s'adresse à l'être dans sa totalité. Elle ne vise pas la réadaptation fonctionnelle du corps et encore moins une survalorisation du muscle, mais la fluidité du corps dans l'environnement. Son but est de permettre de mieux se sentir, et ainsi par un meilleur investissement de sa corporalité, de se situer dans l'espace, le temps, le monde des objets, et de parvenir à une harmonisation des ses modes de relation à autrui"

Le psychomotricien, intervenant en milieu institutionnel ou en libéral, est très généralement amené à travailler en collaboration avec d’autres professionnels de la santé et/ou des secteurs sociaux et éducatifs. Ainsi il est habilité à réaliser des bilans psychomoteurs, de l’éducation précoce, de la stimulation psychomotrice et de la rééducation des troubles du développement psychomoteur ou des désordres psychomoteurs, ceci au moyen de techniques de relaxation dynamique, d'éducation gestuelle, d'expression corporelle ou plastique et par des activités rythmiques, de jeux, d'équilibration et de coordination.
Par conséquent, les psychomotricien se chargent en partie de rééduquer les troubles psychomoteurs qui peuvent être des troubles tonico-émotionnels tels que les états tensionnels, l'incontrôle émotionnel, les réactions de contenance et de prestance, les dystonies, les tics et les bégaiements ; des troubles instrumentaux et du comportement tels que les maladresses, les dyslatéralisations, les instabilités psychomotrices, les dysgraphies et les dyspraxies ; mais aussi des troubles associés à des troubles psychologiques sévères comme les névroses, les psychoses et l'autisme.

La Psychomotricité s’adresse aussi bien à des prématurés, des enfants et des adolescents ayant des troubles du développement, des apprentissages ou du comportement, qu’à des adultes stressés ou anxieux ou encore à des personnes âgées préoccupées par leur autonomie.

Cependant, si la psychomotricité tend à réorganiser les systèmes dans une rééducation, elle vise aussi à optimiser les potentiels inactifs dans une éducation. Elle n'a donc pas seulement un intérêt thérapeutique, elle a aussi un intérêt éducatif. C'est sur ce dernier point que nous accentuerons nos actions auprès des enfants Péruviens.